OUTIL DE GESTION

Lignes directrices pour préparer un Plan normalisé de gestion des AMP

Zones pilotes
GROUPES CIBLÉS PAR L’OUTIL
Gestionnaires d’aires marines protégées (AMP)
THÈME
Approche écosystémique, Gestion des AMP
MOTS CLÉS
AMP, gestion, Gestionnaires d’aires marines protégées (AMP), objectifs de conservation

PROBLÈMES POUVANT ÊTRE RÉGLÉS AVEC CET OUTIL

Le contexte international actuel, représenté notamment par la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention de Barcelone – Protocole ASPIM du PAM/PNUE, requiert que les AMP appliquent des modèles de gouvernance garantissant leur efficacité pour atteindre les objectifs de conservation prévus.
Ces Lignes directrices, élaborées par le projet AMAre, visent à fournir des modèles normalisés pour la gouvernance et la gestion des AMP méditerranéennes, à améliorer leur efficacité, et à soutenir la création d’un réseau d’AMP.

CONDITIONS NÉCESSAIRES À SA MISE EN OEUVRE

Infrastructure technologique

Plusieurs logiciels peuvent être utilisés pour créer le modèle conceptuel : Microsoft Visio, Open Office Draw, Miradi ou toute autre « pile technologique » à source ouverte permettant de concevoir des applications de création de diagrammes comme www.draw.io.

Formation

Des formations sont recommandées, pour le personnel des AMP et les gestionnaires d’aires protégées régionales, sur la méthodologie de préparation de plans de gestion normalisés.

Investissement
Aucun investissement n’est clairement défini au début ; le plan de gestion doit plutôt inclure une estimation des coûts de surveillance et des coûts associés à chaque activité envisagée.

UTILISATION

Concept

La normalisation est le partage d’une langue commune entre les gestionnaires au niveau nodal (directeurs) et les gestionnaires du réseau (administration publique, consortiums) pour évaluer et comparer les résultats d’une action. Elle ne se limite pas à l’activité de gestion en ellemême. En fait, chaque domaine individuel est géré de manière adaptative au niveau local, mais la distribution et la diffusion des résultats doivent forcément se faire de manière normalisée. Cette approche aide à préserver la biodiversité en indiquant clairement l’action de conservation en cours.
Au coeur des Lignes directrices repose le modèle conceptuel, c.-à-d. un diagramme représentant les relations entre les principaux facteurs et pressions ayant un impact sur un ou plusieurs Objectifs clés (OC) de conservation identifiés, par ex. les espèces, les groupes d’espèces, les systèmes écologiques comme les habitats, ou les processus écologiques ou culturels. Les OC, leurs pressions et leurs facteurs sont d’abord identifiés ; les stratégies sont ensuite choisies et les actions sont sélectionnées pour réduire les risques auxquels les OC sont exposés.

Fréquence de mise en oeuvre recommandée

Les Lignes directrices devraient être préparées selon cinq étapes : (1) conceptualisation, (2) planification des actions et suivi, (3) mise en oeuvre, (4) analyse/adaptation et (5) partage. Ces actions décrivent un processus itératif et participatif, incluant l’identification des objectifs de conservation, l’analyse des menaces, le choix des activités, le plan de surveillance, une analyse de l’efficacité des actions, la communication et la gestion adaptative.

DIFFICULTÉS POTENTIELLES

Le niveau de connaissances et les processus juridiques peuvent être améliorés par interaction périodique entre le niveau régional, les gestionnaires, les techniciens et les spécialistes.

RÉSULTATS ATTENDUS

Résultats quantitatifs

Les résultats attendus avec la mise en oeuvre de ces Lignes directrices reposent sur l’adoption d’un plan normalisé de gestion des AMP, suivant l’approche itérative, participative et adaptative envisagée.

Autres applications potentielles

Ces Lignes directrices facilitent la création de plans de gestion normalisés pour toutes les AMP méditerranéennes.
L’adoption d’une approche de gestion commune au niveau méditerranéen devrait être profitable de la manière suivante :

  1. Évaluation de la valeur de biodiversité et statut de conservation favorable pour les habitats à indicateurs communs.
  2. Regroupement des principales menaces ou facteurs de pression pour mettre en oeuvre des stratégies d’atténuation régionales.
  3. Mise en oeuvre de stratégies en réseau pour accroître l’efficacité et optimiser les coûts.
  4. Responsabilisation des organes de gestion – des fonctionnaires jusqu’aux spécialistes.
  5. Travail pour convaincre les responsables politiques, organismes de financement et parties prenantes de la tangibilité des résultats.
  6. Amélioration de l’efficacité de la gestion des réseaux régionaux en identifiant des actions en ce sens.

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